Qu’il écrive pour les autres, s’acoquine avec les écrivains, compose des musiques de film ou enregistre un album de chansons de Noël, FLORENT MARCHET n’en fait finalement qu’à sa tête. Il fait bien… très bien même !
Son nouvel album est une véritable odyssée mélodique. Un Space Opera pop électro-nirique qui adresse des clins d’oeil malicieux à Pierre Henry, Ligeti, François de Roubaix mais aussi à la nouvelle génération : Electric Guest, Gorillaz, Sigur Ros…
Comme souvent chez cet artiste, les chansons offrent plusieurs degrés de lecture possibles. On a beau l’observer sous toutes les coutures, son dernier disque est inclassable, à l’image du parcours de son auteur qui depuis l’aube des années 2000 pose ses valises où bon lui semble – mais souvent dans son studio. Nous avons tous très hâte de le voir défendre sa dernière petite pépite au Brise Glace !

A l’instar de Marchet, les deux membres de VERONE savent ne pas être exactement où on les attend. Ils savent aussi se remettre en cause tout en conservant une patte à nulle autre pareille, que l’on reconnaît en quelques mesures grâce à la voix singulière de Fabien Guidollet.
Le duo français arrive avec un troisième album qui, loin de semer
le doute quant à la trajectoire initiée jusque-là, parvient en un tour de force à la préciser, l’éclairer, sans se contenter d’un simple prolongement. Un opus qui se distingue par la singularité des paroles autant que par la subtilité des musiques (serpentant entre folk-rock erratique et chanson), le tout parfaitement mis en relief par une interprétation et une production sobres et vivaces.